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LES AUTRES JEUX DU CIRQUE
Selon la légende, les jeux furent introduits à Rome par Romulus, premier roi en -754. Les jeux du cirque sont appelés les ludi circenses. Sous la Royauté, les jeux ne duraient qu’une journée mais sous la République puis l’Empire, ils se déroulèrent sur plusieurs jours, voire quelques fois 1 à 2 semaines.
Les dépenses étaient le plus souvent à la charge du Trésor public mais il arrivait que les magistrats organisateurs doivent payer de leur propre poche. Certains se ruinaient mais ils gagnaient en retour la popularité et le soutien du peuple en cas d’élections politiques.
Il existe différents types de jeux : ceux en l’honneur de divinités, à l’occasion de fêtes de civiles ou encore parfois selon la lubie de certains empereurs (pour célébrer une victoire par exemple).
« Les jeux commencent par une procession (pompa) qui part du Capitole et traverse le Forum ; arrivée dans le cirque, elle fait le tour de l'arène et les images des dieux sont placées sur la spina (celles de Jupiter, de Junon et de Minerve sont installées dans la loge d'honneur, qui devient la loge impériale, le pulvinar).
Les chars (currus) sont attelés de deux chevaux (ce sont des biges), de quatre (quadriges) ou d'un nombre encore plus considérable. Les chevaux sont magnifiquement parés ; le cocher, l'aurige, est debout sur le char, coiffé d 'un casque et muni d'un fouet ; ses jambes sont enserrées par des bandes molletières et les rênes sont enroulées autour de son corps: en cas d'accident, il lui faut les couper à l'aide d'un poignard pour éviter d'être traîné sur la piste par son attelage. Il est vêtu d'une casaque aux couleurs de sa faction Les attelages sont en effet groupés en « écuries » (factiones, greges ou catervae), dont chacune est distinguée par une couleur particulière : aux quatre couleurs initiales, longtemps les seules représentées, et censées symboliser les quatre saisons - bleue, verte, rouge et blanche-, Domitien en ajoute deux (pourpre et dorée).
Les auriges de métier sont à l'origine basse. Néron, qui se considère comme un cocher hors pair, descend plusieurs fois dans l'arène : est-il besoin de dire que ses rivaux se font un devoir de lui laisser la première place. Ces factions comprennent un personnel important : outre les cochers, y participent des entraîneurs, des palefreniers, des vétérinaires, des bourreliers, tous sous la domination d'un maître de faction (dominus factionis). Les chars attendent dans des remises ou écuries(carceres), d'où ils sortent pour faire un tour de piste solennel et s'aligner sur la ligne de départ. Celle-ci est matérialisée par une raie blanche tracée sur le sol et les attelages sont retenus par une corde qui tombe pour donner le départ. Compte tenu du nombre de factions et de la largeur de la piste (84 mètres dans le Grand Cirque) il est douteux que chaque course ait présenté plus de quatre chars, rangés dans un ordre déterminé par tirage au sort. Le signal du départ est donné au son de la trompette par le magistrat qui organise les jeux (consul, préteur ou édile ; ce peut être aussi l'empereur). Il est revêtu d'une tunique écarlate sur laquelle il a drapé une toge brodée ; il tient à la main un bâton d'ivoire surmonté d'un aigle et il porte sur la tête une couronne à feuilles d'or. Le geste décisif consiste à jeter dans l'arène une serviette blanche : les concurrents s'élancent. Ils doivent parcourir un nombre déterminé de tours (sept tours en général). La course se déroule avec la corde, donc les bornes, à gauche. Partant en ligne, les chars doivent pour gagner serrer au plus près la borne dans le tournant : ils sont donc obligés de se rabattre, de couper la route à leurs concurrents, tout en veillant à éviter de heurter soit un char soit la meta elle-même, ce qui aurait pour conséquence de briser le moyeu de la roue et de faire verser le char. Sur la spina sont disposés des oeufs de bois ou (dans le cas du Circus Maximus) des dauphins de bronze qui rythment les différentes phases de la course : à chaque tour, on abaisse un oeuf ou un dauphin. Les Romains ont l'habitude de parier, et parfois fort gros, sur telle ou telle faction, et les diverses péripéties de la course sont commentées à grands cris. Les primes payées au vainqueur par le magistrat président, souvent majorées par la générosité du prince à l'époque impériale, ne suffisent pas à compenser les frais énormes de l'entretien de l'écurie.
Les auriges connaissent la gloire. Dès le début de l'époque impériale, Rome s'enorgueillit de la présence d’auriges « d'élite » que l'on nomme miliarii parce qu'ils ont gagné le prix au moins mille fois ! Ils sont millionnaires en sesterces, mais surtout jouissent d'une incroyable renommée. Les dames, même de la haute société, n'ont d’yeux que pour eux. Peu à peu, dans ce domaine aussi, la gloire déserte le Forum pour s'installer au cirque. »
[*Extrait de Civilisation grecque et romaine de Ginette-Anne et Michel PAULIAT, p.386-387.]
Les naumachies sont des combats navals, généralement organisés au sein d’un amphithéâtre ou dans un cirque.
Le principe est simple : on remplit le cirque d’eau, comme une baignoire. Puis deux flottes s’affrontaient dans un combat opposant des condamnés à mort. La première grande naumachie fut organisée par Jules César en -46 à l’occasion de son quadruple triomphe sur le Champs de Mars. Plus tard, Auguste, Claude et d’autres en organiseront aussi, lors de diverses occasions.
C’est sous Néron que sont mises en place les naumachies d’« amphithéâtres ».
Les naumachies représentent les spectacles les plus colossaux sous l’Empire.
Définition : Wikipedia Les jeux Les jeux 2
La course de chars : Wikipedia
La naumachie : Wikipedia La naumachie
Civilisation grecque et romaine de Ginette-Anne et Michel PAULIAT